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Au sein des Céramiques des subsistances les usages, les modes de production d’accès aux objets, le partage des savoirs-faire, les matières premières utilisées sont au cœur des réflexions.

Il s'agit de proposer une collection d'objets utilitaires, simples, durables et designés qui permettre de se réapproprier collectivement nos moyens de subsistance, de défendre une alimentation durable et de penser le jardinage comme acte de résistance.

Réapprendre et transmettre la notion d’entretien, de conservation, de durabilité.

Il s'agit de proposer des alternatives saines au plastique encore trop souvent utilisé et supprimer les polluants éternels (PFAS) de notre quotidien pour s'assurer du respect de notre santé et celle du territoire.

Ces objets pourront être pluri-fonctionnels, seront réutilisables, pérennes, utiles, s’appuieront sur des savoirs-faire existants dans le monde et bien souvent invisibilisés ou supprimés au profit de mécanisme de surproduction qui détruise autant de populations que de territoires. Une histoire de la céramiques et des savoirs-faires techniques que j'essaierai de partager le plus possible pour ne pas m'approprier culturellement ce qui préexiste à moi. Je n'invente rien, j'analyse et adapte à nos échelles de vie, et à nos habitats d'aujourd'hui.

Les pratiques d'hier pour aujourd'hui et demain.

L'accessibilité aux objets et aux savoirs-faire, ainsi que la valeur de ceux-ci est une question au centre du développement du projet. C'est pourquoi au sein de Céramiques des subsistances l'utilité des objets sera autant partagé que la diffusion des objets seuls. Sous forme de partage de recettes et d'usage, sous forme d'ateliers autour de l'alimentation (lacto-fermentation...) et autour du jardin (gestion eau de pluie, germination des graines...), de manière collective et inclusive.

Céramiques des subsistances est un projet ouvert aux réflexions, aux questionnement et à l'expérimentation pour repenser je l'espère conjointement et collectivement nos modes de vie et de consommation.

«{Nous fondons le pouvoir d'autonomie} sur la confiance de soi, l'aide mutuelle, l'auto-organisation, l'auto-approvisionnement, les réseaux locaux et internationaux, et sur le remplacement des relations de profit par des relations de subsistances »
Veronika Bennholdt-Thomsen et Maria Mies dans Subsistances, une perspective éco-féministe

Pourquoi « des subsistances » ?
La notion de subsistance exprime pour moi une continuité entre l'humain·e et la nature et la nature et l'histoire. Et l'histoire demande d'être analyser sous le prisme féministe et décoloniale, parce que oui l'histoire a toujours été et l'est encore, écrit à travers notre héritage colonialiste. La lecture de La Subsistance, une perspective éco-féministe de Maria Mies et Veronika Bennholdt-Thomsen a été une référence cruciale pour élaborer ce projet.

Comme ces deux autrices pouvait le dire : « la perspective de subsistance consiste à regarder le monde depuis la vie quotidienne et non depuis les instances de pouvoir qui cherche à perpétuer un système de profits, dans le but d'espérer répondre à des besoins élémentaires et de réciprocité ».

En tant qu'artisan·es et contre un développement de rattrapage, je pense qu'il est important de proposer un changement économique, politique, moral, culturel et social, dont la clef de voûte réside dans la réappropriation collective des moyens de subsistance, indépendamment du genre, des origines, de l'âge et de la classe sociale.

Qu'en est-il des matière ?
Dans notre métier nous utilisons des matières naturelles et nous devons être conscient·es qu'il s'agit de ressources précieuses, et que certaines matières extraites ont des conséquences non négligeable humainement et environnementalement. C'est pourquoi la terre utilisée sera locale autant que possible, de région Bourgogne, et ou Rhône-Alpes, et parfois de Normandie – mes origines*.

Pour les émaux je choisis de limiter mon impact et d'utiliser ce qu'est pour certain·es lors d'autres productions artisanales des résidus, des sous-produits ou des déchets. C'est une manière de ne pas faire générer une nouvelle matière pour mes besoins, d'être dans un logique de revalorisation, de sobriété, de mutualisation et de rencontres.

Les émaux seront alors conçus avec des cendres de bois en partenariat avec une scierie locale engagée (récupération de leur résidus de coupe), de poussière de carrières et de matières récoltés dans le respect de leur préservation.


Aucune matière toxique !

Une cuisson consciente, double cuisson pas trop haute, monocuisson si possible, pour le moment électrique et à l'avenir en cuisson bois avec un four 3E (économique, écologique, ergonomique) de Jean Girel.

Il s'agit d'un projet à double vitesse, une vitesse moyenne : celle d'emmagasiner des savoirs, d'effectuer des recherche historiques, anthropologiques même parfois, de partager cela sous formes d'ateliers et sur les réseaux (de manière la moins invasive pour moi et les autres), et une vitesse lente : celle de la recherche formelle, le temps du croquis, le temps du tournage, du prototype, pour trouver la justesse de l'usage, le temps du faire.

Et parce que ce projet me touche particulièrement, le temps du faire sera variable, suivant les objets, suivant mes émotions, suivant les partenariats engagés (échanges de prototypes pour penser ensemble l'usage), je pense un mode de production et de fabrication en adéquation avec mes engagements, une petite quantité d'objets de la collection sera disponible et j'organiserais des pré-commande afin d'éviter le gaspillage et pour être aussi dans l'économie du geste, pour une meilleure gestion des énergies utilisées, et pour une meilleure organisation du temps rémunéré versus le temps bénévole non comptabilisé mais qui existera toujours.

*des changements peuvent s'opérer suivant la qualité de la terre, son approvisionnement...



PENSER ENSEMBLE NOS AUTONOMIES 

MANIFESTe

 

 

 


Au sein des Céramiques des subsistances les usages, les modes de production d’accès aux objets, le partage des savoirs-faire, les matières premières utilisées sont au cœur des réflexions.

Il s'agit de proposer une collection d'objets utilitaires, simples, durables et designés qui permettre de se réapproprier collectivement nos moyens de subsistance, de défendre une alimentation durable et de penser le jardinage comme acte de résistance.

Réapprendre et transmettre la notion d’entretien, de conservation, de durabilité.

Il s'agit de proposer des alternatives saines au plastique encore trop souvent utilisé et supprimer les polluants éternels (PFAS) de notre quotidien pour s'assurer du respect de notre santé et celle du territoire.

Ces objets pourront être pluri-fonctionnels, seront réutilisables, pérennes, utiles, s’appuieront sur des savoirs-faire existants dans le monde et bien souvent invisibilisés ou supprimés au profit de mécanisme de surproduction qui détruise autant de populations que de territoires. Une histoire de la céramiques et des savoirs-faires techniques que j'essaierai de partager le plus possible pour ne pas m'approprier culturellement ce qui préexiste à moi. Je n'invente rien, j'analyse et adapte à nos échelles de vie, et à nos habitats d'aujourd'hui.

Les pratiques d'hier pour aujourd'hui et demain.

L'accessibilité aux objets et aux savoirs-faire, ainsi que la valeur de ceux-ci est une question au centre du développement du projet. C'est pourquoi au sein de Céramiques des subsistances l'utilité des objets sera autant partagé que la diffusion des objets seuls. Sous forme de partage de recettes et d'usage, sous forme d'ateliers autour de l'alimentation (lacto-fermentation...) et autour du jardin (gestion eau de pluie, germination des graines...), de manière collective et inclusive.

Céramiques des subsistances est un projet ouvert aux réflexions, aux questionnement et à l'expérimentation pour repenser je l'espère conjointement et collectivement nos modes de vie et de consommation.

«{Nous fondons le pouvoir d'autonomie} sur la confiance de soi, l'aide mutuelle, l'auto-organisation, l'auto-approvisionnement, les réseaux locaux et internationaux, et sur le remplacement des relations de profit par des relations de subsistances »
Veronika Bennholdt-Thomsen et Maria Mies dans Subsistances, une perspective éco-féministe

Pourquoi « des subsistances » ?
La notion de subsistance exprime pour moi une continuité entre l'humain·e et la nature et la nature et l'histoire. Et l'histoire demande d'être analyser sous le prisme féministe et décoloniale, parce que oui l'histoire a toujours été et l'est encore, écrit à travers notre héritage colonialiste. La lecture de La Subsistance, une perspective éco-féministe de Maria Mies et Veronika Bennholdt-Thomsen a été une référence cruciale pour élaborer ce projet.

Comme ces deux autrices pouvait le dire : « la perspective de subsistance consiste à regarder le monde depuis la vie quotidienne et non depuis les instances de pouvoir qui cherche à perpétuer un système de profits, dans le but d'espérer répondre à des besoins élémentaires et de réciprocité ».

En tant qu'artisan·es et contre un développement de rattrapage, je pense qu'il est important de proposer un changement économique, politique, moral, culturel et social, dont la clef de voûte réside dans la réappropriation collective des moyens de subsistance, indépendamment du genre, des origines, de l'âge et de la classe sociale.

Qu'en est-il des matière ?
Dans notre métier nous utilisons des matières naturelles et nous devons être conscient·es qu'il s'agit de ressources précieuses, et que certaines matières extraites ont des conséquences non négligeable humainement et environnementalement. C'est pourquoi la terre utilisée sera locale autant que possible, de région Bourgogne, et ou Rhône-Alpes, et parfois de Normandie – mes origines*.

Pour les émaux je choisis de limiter mon impact et d'utiliser ce qu'est pour certain·es lors d'autres productions artisanales des résidus, des sous-produits ou des déchets. C'est une manière de ne pas faire générer une nouvelle matière pour mes besoins, d'être dans un logique de revalorisation, de sobriété, de mutualisation et de rencontres.

Les émaux seront alors conçus avec des cendres de bois en partenariat avec une scierie locale engagée (récupération de leur résidus de coupe), de poussière de carrières et de matières récoltés dans le respect de leur préservation.


Aucune matière toxique !

Une cuisson consciente, double cuisson pas trop haute, monocuisson si possible, pour le moment électrique et à l'avenir en cuisson bois avec un four 3E (économique, écologique, ergonomique) de Jean Girel.

Il s'agit d'un projet à double vitesse, une vitesse moyenne : celle d'emmagasiner des savoirs, d'effectuer des recherche historiques, anthropologiques même parfois, de partager cela sous formes d'ateliers et sur les réseaux (de manière la moins invasive pour moi et les autres), et une vitesse lente : celle de la recherche formelle, le temps du croquis, le temps du tournage, du prototype, pour trouver la justesse de l'usage, le temps du faire.

Et parce que ce projet me touche particulièrement, le temps du faire sera variable, suivant les objets, suivant mes émotions, suivant les partenariats engagés (échanges de prototypes pour penser ensemble l'usage), je pense un mode de production et de fabrication en adéquation avec mes engagements, une petite quantité d'objets de la collection sera disponible et j'organiserais des pré-commande afin d'éviter le gaspillage et pour être aussi dans l'économie du geste, pour une meilleure gestion des énergies utilisées, et pour une meilleure organisation du temps rémunéré versus le temps bénévole non comptabilisé mais qui existera toujours.

*des changements peuvent s'opérer suivant la qualité de la terre, son approvisionnement...